L'Italie Secrète

Mon petit guide gourmand sur les spécialités de chocolat à Turin

Table des matières

Pour vous, le chocolat n’est pas qu’un simple plaisir, c’est une véritable passion ! Alors, lors de votre prochain voyage en Italie, Turin est une étape obligatoire pour découvrir ses spécialités de chocolat.

Dans cette superbe ville d’art du Piémont, le chocolat appartient à une tradition séculaire. Aujourd’hui, elle couvre à elle seule 40% de la production nationale. C’est tout dire !

Ah, cette ville commence à susciter votre curiosité ! Vous êtes tentés par une petite escapade dans ce petit paradis de douceurs sucrées ? Eh bien, mon petit guide vous révèle tous les secrets de la capitale du chocolat.

Ici, je vous raconte comment la fève de cacao a conquis cette région du nord de l’Italie. Et puis, je vous révèle tout sur les pépites locales à déguster absolument. Pour ce faire, je vous livre un carnet d’adresses de lieux merveilleux au décor d’une autre époque.

L’histoire des spécialités au chocolat turinoises

Le chocolat a été introduit à la cour des ducs de Savoie au XVIe siècle. Au début, il sera servi comme simple boisson chaude. Puis, au XIXe siècle, grâce à l’avancée du progrès technique, le cacao se métamorphosa en de délicieuses confiseries et pâtisseries, aux couleurs locales. Le Gianduja était né !

Le chocolat chaud, péché mignon de la noblesse royale

Découverte par les conquistadores espagnols, « l’infusion des dieux » des Incas conquit très vite la couronne. Et de là, il ne fallut qu’un pas pour arriver sur la table de la dynastie des Savoie. Me direz-vous… quel est le lien entre ces deux États ? Très simple, ils avaient des liens de parenté par mariage.

Cette nouveauté venue des Amériques remporta un grand succès auprès de l’aristocratie turinoise. Elle devint donc l’heureuse élue de la Merenda (le goûter), son passe-temps favori. Et pour savourer pleinement ce plaisir, le chocolat chaud était accompagné de torcetti, canestrelli, amaretti et pazientini

Ces délicieux biscuits font toujours partie des grands classiques de la pâtisserie italienne.
Et ce rituel perdure depuis des siècles, dans le chef-lieu piémontais. Au début du XVIIIe siècle, il s’enrichit du Bicerin, Cette nouvelle invention, tout en nuances, réunit trois saveurs superposées : le café, le chocolat (bien entendu !) et la crème de lait. Elle se boit sans mélanger les trois ingrédients. Une expérience à ne pas manquer ! Ce breuvage tient son nom du verre rond (bicierin en dialecte local) dans lequel il est servi.

Au cours du temps, les artisans chocolatiers apprirent à maîtriser la matière. Ainsi, ils produisent le chocolat à croquer. Et les premières fabriques de chocolat artisanal apparaissent.

Le chocolat Gianduia, la spécialité turinoise par excellence

Au début du XIXe siècle, le blocus continental, imposé par Napoléon Iᵉʳ, provoque une pénurie de cacao. Pour y faire face, d’ingénieux pâtissiers eurent une riche idée. Ils l’unirent à la noisette ronde des Langhe (région collinaire du Piémont) pour leurs préparations.
Cette combinaison gagnante donna naissance au Gianduja, la spécialité de chocolat turinoise.

Dès lors, les chocolatiers donnent libre cours à leur imagination. Leurs différents petits chocolats composés de gianduja, deviendront les symboles de la cité piémontaise. Cette spécialité se décline sous différentes formes. Vous la trouverez chez les spécialistes en tablettes ou en pâtes à tartiner. Et elle a une large place dans la pâtisserie locale.

Le Gianduiotto

En 1852, Michele Prochet et Paul Caffarel donnèrent un tournant à l’histoire du chocolat avec leur Gianduiotto. Cette petite friandise se caractérise par sa forme en barque renversée et par son emballage dans un papier doré. Son succès fut immédiat. Aujourd’hui, la marque Caffarel compte parmi les grandes entreprises italiennes du secteur.

Le Cremino

Plus tard, Ferdinando Baratti et Edoardo Milano inventèrent, en 1858, l’autre spécialité au chocolat de la capitale piémontaise, le Cremino. Ce qui identifie ce petit délice, ce sont ces deux couches de Gianduja entrecoupées d’une crème aux noisettes. Depuis, l’entreprise a fait son bout de chemin et se place parmi les grands noms de la confiserie italienne dans le monde.

Le Cri-Cri

L’apparition de cette spécialité au chocolat turinoise remonte à la moitié du XIXe siècle. Elle est joliment enveloppée dans un papier coloré comme un bonbon. Mais, il s’agit d’une praline ronde, avec à l’intérieur, une noisette du Piémont, recouverte de chocolat noir. Elle est décorée de petites perles de sucre.

Son curieux nom tient son origine, selon la légende, d’une histoire d’amour entre une jeune couturière et un étudiant. Chaque fois qu’ils se voyaient, le jeune homme offrait à sa fiancée, Cristina, ce petit délice. Amusée par cette douce pensée, la pâtissière lui disait, le voyant arriver, « Cri » (diminutif de Cristina). Et par la suite, elle décida de donner le nom de Cri Cri à cette friandise.

Outre ces emblèmes, il existe nombre de petits chocolats fourrés ou pas, produits par les artisans locaux.

Le Gianduja est utilisé également, comme je le disais plus haut, dans la réalisation de savoureux gâteaux. Le dessert typique piémontais reste le Bonet. Une sorte de flan qui résulte d’un savant mélange de lait, œufs, sucre, amaretti, rhum et… cacao.
Et pour éveiller vos sens et satisfaire vos papilles… suivez mon itinéraire ! Il vous fera découvrir les cafés et confiseries historiques de la capitale piémontaise !

Mon itinéraire gourmand dans le cœur de Turin pour déguster ses spécialités au chocolat

L’ancienne capitale du Royaume d’Italie regorge de petites merveilles. Et pour les découvrir, rien de mieux qu’une balade dans son centre historique.

Mon itinéraire vous emmène sur les lieux à voir absolument lors d’une première visite. Ce voyage dans l’histoire, vous conduira au gré de votre exploration dans les cafés et chocolateries culte de Turin pour une petite pause gourmande. Après l’effort, le réconfort !

Dégustez les spécialités de chocolat dans les cafés historiques turinois

Fondés entre 1763 et le début du XXe siècle, ils ont tous un point commun. Ce sont des établissements raffinés et élégants richement décorés qui nous transporte à une autre époque.

Si leurs murs pouvaient parler, ils en auraient des choses à vous raconter…

Des personnages du monde politique et littéraire s’y retrouvaient pour déguster les excellentes pâtisseries et boire un chocolat chaud ou un Bicerin. Et pas seulement… car l’histoire moderne de l’Italie s’est forgée dans ses salons intellectuels.

Les armoiries royales que vous apercevez sur leurs façades sont un gage de qualité. En effet, la plupart avaient le privilège de fournir la Maison Royale.

Autour de la Piazza Castello

Votre parcours commence Piazza Castello, le quartier général des Ducs de Savoie. Cette immense place réunit diverses demeures princières, du château médiéval au palais royal, en passant par le Palazzo Madama.

Bordée en partie par des immeubles à arcades, elle est le point de départ des quatre rues principales du cœur de la cité : via Roma, via Garibaldi, via Pietro Mica et via Po. Pour les amateurs de shopping, il y a de quoi faire dans le secteur…

Après avoir visité ces lieux chargés d’histoire, vous aurez le choix pour un apéritif, une pause déjeuner ou un petit goûter entre le Caffè Mulassano et le Caffè Baratti & Milano.

Le café Mulassano

Il se situe sous les arcades au n° 15 de la place, depuis 1907. Cet endroit de 31 m2 avec sa façade en bois a beaucoup de charme.

On n’y sert pas uniquement de bons chocolats chauds et le Bicerin. En effet, il est également réputé pour ses excellents apéritifs, accompagnés de la spécialité maison, le tramezzino. Eh oui, c’est précisément dans ces locaux que ce petit sandwich au pain de mie coupé en triangle a été inventé en 1926. Depuis, on le trouve dans tous les bars italiens.

Le café Baratti&Milano

Ce célèbre café se situe au n° 29, place du château (sous les arcades, à l’angle de la Galerie Subalpine). Sa superbe décoration vous impressionnera par la richesse de ses matériaux. Stucs, lustres à pampilles, miroirs aux motifs floraux, acajou, marbres et bronze, rien ne manque.

Ses propriétaires, Ferdinando Baratti et Edoardo Milano ouvrirent leur première pâtisserie et confiserie en 1858. Leur activité s’agrandit considérablement en 1909. Elle se transforma en un salon de thé, l’un des plus fréquentés par le jet set de l’époque. On s’y retrouvait pour déguster son excellente pâtisserie, lire la presse et parler politique. Luigi Einaudi, Guido Gozzano et Cesare Pavese faisaient partie de ses illustres clients. Il est fermé le lundi et ouvert de 9h 00 à 20 h 00, les autres jours de la semaine.

Piazza San Carlo

Après la Piazza del Castello, une autre belle place à voir à Turin, la place San Carlo. Vous y arrivez en arpentant Via Roma. De style baroque, elle est encadrée de somptueux immeuble à arcades et des églises Santa Caterina et San Carlo sur son côté sud. La statue d’Emanuel Philibert trône au centre.

Dès le début, cette place élégante joua un rôle social important qu’elle conserve actuellement, avec ses cafés et sa zone piétonne.

Caffè San Carlo

Il siège au n° 156, logé dans l’extraordinaire Palazzo Turinetti di Priero. Fondé en 1826, il devint le salon intellectuel des réformistes durant la période du Risorgimento. Ensuite, il conserva une clientèle d’intellectuels et d’hommes politiques.

Si vous êtes amateurs de bons cafés, vous apprécierez son vaste choix d’arômes signés Lavazza. C’est un autre grand nom de l’industrie locale. Il est ouvert tous les jours de 8 h 30 à 20 h 30.

Caffé Torino

 Au 204 de la place, ce café au style Belle Époque, a conservé son atmosphère élégante et raffinée. On y sert toutes les spécialités turinoises et de bons repas dans son restaurant. Il est ouvert de 7 h 30 à minuit.

Piazza Carignano

Proche de la place du château, la Piazza Carignano est entourée de superbes édifices de style baroque. L’immense Palazzo Carignano, avec sa façade en briques, en est un exemple extraordinaire. Dans ce palais s’est joué une page de l’histoire de l’Italie et de son unification. Il abrite le premier parlement.

Le palais se visite. Il renferme les salles du musée du Risorgimento et les appartements des princes de Carignano. Dans les alentours, vous trouverez le musée égyptien et le musée international des arts appliqués aujourd’hui (Museo Internazionale delle Arti Applicate Oggi).

Le caffè “Gelati Pepino” – Piazza Carignano, 8

Plus qu’un café, ce local placé au n° 8, est un glacier où la star est le Pinguino. Il s’agit de la première glace en bâtonnet, recouverte d’une couche croquante de chocolat. Elle fut l’invention de Domenico Pepino en 1938. Aujourd’hui, de nouveaux parfums complètent ceux d’origine, à la menthe, à la crème, aux noisettes et à la violette.

Ouverte tous les jours de 9 h 00 à 20 h 00 le mardi, mercredi et dimanche et jusqu’à 21 h 00 les autres jours. Le lundi elle ferme à 16 h 00.

Piazza della Consolata

Cette jolie petite place, située dans le Quadrilatère romain, porte le nom de l’imposant sanctuaire qui la domine. De style baroque, ce lieu de culte dédié à la Vierge a des origines très anciennes. Il a été remanié au cours des siècles, à en témoigner son clocher médiéval et sa façade néoclassique. 

Le Bicerin

Il se trouve juste en face du sanctuaire de la Consolata. L’histoire de cette petite confiserie débute en 1763. Elle doit sa renommée à Giuseppe Dentis qui inventa le Bicerin. Les propriétaires actuels sont fiers de toujours servir la recette originale de ce délice piémontais.

Si vous souhaitez y déguster cette spécialité turinoise au chocolat, armez-vous de patience ! Le local est petit et très prisé des touristes… La queue en pleine saison est donc longue… Pour ma part, j’ai enfin satisfait ma curiosité après plusieurs séjours dans cette ville.
Le goûter royal est succulent ! Mais, je rassure les impatients, il y a d’autres cafés plus spacieux où déguster un bon Bicerin et plus fréquentés… par les Turinois. Ce que je préfère sincèrement.

Corso Vittorio Emanuele II

Long de 4,2 kilomètres, ce boulevard traverse Turin d’est en ouest, en passant par son centre. Il conduit au Parco del Valentino et au village médiéval édifié pour l’exposition de 1884.

Caffé Platti

Depuis son ouverture en 1875, ce luxueux et élégant café au mobilier Louis XVI, en a vu défiler du beau monde ! Pour n’en citer que quelques-uns, l’éditeur Giulio Einaudi, Giovanni Agnelli et Luigi Lavazza, les fondateurs des entreprises Fiat et Lavazza.

Les Turinois y aiment prendre leur petit déjeuner pour son excellente pâtisserie artisanale, notamment le gâteau de la maison, la Torta Platti. À l’étage, ils ont trois salles restaurants si vous souhaitez y déjeuner. Ils sont ouverts tous les jours de 7 h 30 à 21 h 00 au 72 Corso Vittorio Emanuele II. Ce grand boulevard n’est pas loin de la gare Porta Nuova.

En dehors de ces cafés, vous pourrez faire un goûter gourmand dans les féériques résidences royales. Pour de plus amples informations, c’est par ici

Via Po

Cette rue élégante relie Piazza Castello à Piazza Vittorio Veneto. Au bout, vous y apercevrez le Grand fleuve. Entièrement recouverte par des arcades, il est agréable de s’y balader à toute saison. De plus, jonchée de magasins, bars, trattorie et autres activités commerciales, cette artère est très animée.

Le Caffè Fiorio

Renommé pour son chocolat et ses glaces, le Caffè Fiorio situé n° 8/C de via Po compte parmi les plus vieux de Turin.

Les confiseries historiques et les chocolatiers artisanaux

Pour compléter votre parcours, vous trouverez dans le centre de Turin, un choix de boutiques pour faire le plein de bonne humeur et d’excellences italiennes. Leurs spécialités de chocolat vous raviront complètement.

Un rendez-vous à ne pas manquer pour vos emplettes !

Stratta

Une jolie façade en bois orne cette confiserie iconique sur la splendide place San Carlo, au n° 191. Elle existe depuis 1836, à l’intérieur du Palazzo Solaro del Borgo. Ses bonbons, dragées, pralines, gianduiotti qui vous font de l’œil, sont un véritable plaisir pour les yeux et pour les papilles. Ce joyau du XIXe siècle expose également de superbes boîtes anciennes.
Faites-y un tour, ne serait-ce que pour le coup d’œil. Elle est ouverte toute la semaine de 8 h 30 à 19 h 30 sans interruption.

Guido Gobbino

Bien que cette entreprise soit jeune (elle a fait ses débuts en 1964), elle est un point de référence dans le secteur du chocolat artisanal, pour sa recherche des meilleures matières premières et le respect de la tradition locale.

Ce chocolatier possède deux boutiques. La première se situe via Lagrange au n°1/A. Elle propose d’ailleurs des dégustations sur réservation. Ses horaires vous permettent de lui rendre visite tous les jours de 10 h 00 à 20 h 00. Le lundi, elle ouvre une heure plus tard.

En revanche, la deuxième se trouve dans l’ancienne confiserie du raffiné caffé Platti, au 72 Corso Vittorio Emanuele. Elle est ouverte tous les jours sauf le dimanche de 10 h 30 à 18 h 30 avec une interruption de 13 h 30 à 14 h 30.
Faites-y un tour, ne serait-ce que pour le coup d’œil. Elle est ouverte toute la semaine de 8 h 30 à 19 h 30 sans interruption

Giordano

Un autre must de la chocolaterie locale. Ce pâtissier débuta son activité en 1897. Son nom s’affirma rapidement avec sa fabrication de chocolat. Le changement de propriétaires, qui s’opéra plus tard, n’a en rien affecté la qualité des produits de cette boutique. Elle est ouverte du mardi au samedi de 9 h 30 à 13 h 00 et de 15 h 00 à 19 h 30. Elle siège au 69, Piazza Carlo Felice, près de la gare Porta Nuova.

Les expériences pour découvrir la fabrication des spécialités chocolatées de Turin

Et si vous en voulez encore, pour absolument ne rien perdre de la fabrication du chocolat turinois, vous pouvez visiter des chocolateries artisanales ou participer au Festival CioccolaTO.

Les visites guidées de chocolateries artisanales

À dix minutes à pied du centre-ville, le chocolatier La Perla propose des visites guidées de son laboratoire. Il se situe de l’autre côté de la Dora. Profitez-en pour flâner dans ce quartier moins connu, mais authentique et très sympa. Il est très animé le soir avec ses bons petits restaurants. Les visites se réservent directement sur son site. 
Étant allée à Turin début décembre, il n’y avait pas de visites pendant les fêtes. Quel dommage !

Le Festival CioccolaTO​

Ce rendez-vous annuel pour les passionnés a lieu à la fin du mois d’octobre.
Si vous êtes de passage à Turin à cette période, ne ratez pas cette manifestation ! Durant 10 jours, la ville se transforme en véritable fabrique de chocolat entre la Piazza San Carlo et Via Roma. Un riche programme de visites guidées, dégustations, show cooking est organisé pour l’occasion. Retrouvez dans ce lien le festival en vidéo

Et comme si cela ne suffisait pas, en mars prochain, Choco-Story, le musée du Chocolat, ouvrira ses portes…

Voilà, maintenant, vous savez tout sur les spécialités de chocolat à Turin. Il ne vous reste plus qu’à programmer votre séjour.

Vous verrez, vous serez séduits par cette remarquable commune du nord de l’Italie. Aussi, vous aurez de quoi faire pour satisfaire votre passion dans les cafés et chocolateries historiques. Croyez-moi, il est difficile de résister aux tentations !

Mais, Turin, est aussi une ancienne capitale royale. De ce fait, son patrimoine artistique et culturel est extraordinaire. Vous l’aurez bien compris, un seul week-end ne vous suffira pas pour la découvrir. Un autre point en sa faveur, elle est moins fréquentée que ces consœurs plus connues.

J’aime beaucoup l’atmosphère de cette ville très aérée, avec ses larges voies de circulation. Je ne me lasse pas d’y retourner tellement son patrimoine culturel est vaste.

Si cet article vous a plu, partagez-le. Et pour continuer votre voyage dans le Piémont, c’est par ici

À bientôt pour mes nouvelles péripéties italiennes !

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Nadine Georges
Nadine Georges est la fondatrice du blog "L'Italie Secrète". Si vous souhaitez mieux connaître ce pays aux multiples facettes et explorer de nouvelles destinations, loin du tourisme de masse et des grands centres urbains, alors suivez-moi !