Pour votre prochain séjour en Italie, vous cherchez une destination peu fréquentée que vous pouvez entièrement visiter à pied. Eh bien, suivez-moi à Brescia pour découvrir les trésors insoupçonnés de cette ancienne cité romaine.
J’ai eu l’occasion d’aller plusieurs fois dans ce magnifique chef-lieu de province, vivant et agréable avec ses rues piétonnes. Cette deuxième ville de la Lombardie a considérablement changé depuis ma première visite au début de mon installation en Émilie-Romagne.
En effet, ce pôle industriel lombard a longtemps laissé en sourdine ses trésors artistiques et son passé millénaire. Puis, il y a eu une prise de conscience sur la valeur inouïe de son patrimoine architectural et culturel. Brescia s’est enfin imposée comme ville d’art.
Son site archéologique et son extraordinaire complexe monastique du haut Moyen Âge sont inscrits depuis 2011 au patrimoine de l’Unesco. En 2023, Brescia a été consacrée conjointement avec sa voisine Bergame « Capitale italienne de la culture ».
Autant vous dire que cette cité a plus d’un atout dans son sac et saura vous séduire. Avant de vous dévoiler mon itinéraire de randonnée urbaine pour explorer ses nombreux joyaux, je vous donne quelques infos pratiques pour vous rendre dans cet endroit.
Où se situe Brescia ?
Cette commune du nord de l’Italie, d’environ 200 000 habitants, fait partie de la Lombardie. Elle est située au pied des Préalpes et bénéficie d’une position remarquable pour sillonner la région.
Les lacs de Garde et d’Iseo ne sont qu’à 30 minutes (la rive la plus proche). Vous êtes également aux portes de la Vénétie, Vérone étant à moins d’une heure de route.
Comment se rendre à Brescia ?
Rejoindre cette commune italienne est facile quel que soit votre mode de déplacement. Elle est, en effet, bien desservie tant par les aéroports, le réseau routier que les gares ferroviaires.
Vous voyagez en avion ?
Pas de souci pour partir visiter Brescia ! Plusieurs options vous sont proposées en fonction de votre lieu de départ et de votre compagnie aérienne. Dans un rayon de moins de 70 km, vous avez trois aéroports : à Brescia (Gabriele D’Annunzio), à Bergame (Orio al Serio) et à Vérone (Valerio Catelle). Un peu plus loin, les aéroports de Milan (Linate et Malpensa) sont un autre moyen de planifier votre vol.
Une fois parvenus à destination, la location de voiture est indispensable pour visiter la province de Brescia. Cependant, elle ne l’est pas si vous restez dans la ville.
Vous voyagez par la route ?
Voici les 3 autoroutes qui vous conduiront à Brescia :
1. La A4 relie Milan à Venise (Milano-Venezia),
2. L’autoroute A35 dessert Brescia, Bergame et Milan (Brescia-Bergamo-Milano),
3. La A21 relie Turin, Plaisance, Crémone et Brescia (Torino – Piacenza – Cremona – Brescia).
Depuis les aéroports, vous devez emprunter les autoroutes A 4 et A 35. De Bergame, prenez la A4 en direction de Brescia, en revanche, de Vérone, prenez-la en direction de Brescia-Milan. De Milan Linate, prenez la A35 pour Brescia. De Milan Malpensa, prenez la A8 pour Milan, puis la A4 pour Brescia-Vérone.
Le centre historique de Brescia limite l’accès aux véhicules motorisés non autorisés. Par conséquent, ne vous engagez pas dans ces Zones à Trafic Limité (ZTL), si c’est le cas. Elles sont surveillées par des caméras et vous risquez des contraventions.
La commune dispose d’un grand nombre de parkings. Plus ils se trouvent près du centre, plus les tarifs augmentent. Toutefois, des forfaits journaliers sont prévus. Bien sûr, des emplacements gratuits sont disponibles dans certaines zones. Ils sont délimités par des lignes blanches.
Pour ma part, j’avais laissé ma voiture au parking Italia, dans l’avenue du même nom (Viale Italia), à 15 minutes du centre. Il est gratuit.
Le train est une autre option pour aller visiter Brescia.
Vous voyagez en train ?
Depuis les aéroports, des navettes ou des trains vous achemineront vers les gares de Bergame, Vérone et Milan. De là, des correspondances vous conduiront directement en gare de Brescia. Le voyage sera plus long en fonction des horaires et des correspondances.
Une fois arrivés à destination, des bus ou le métro faciliteront votre déplacement pour éventuellement rejoindre votre hébergement.
Mon itinéraire pour visiter la cité lombarde à pied
De petite dimension, le centre historique de l’ancienne Brixia, se parcourt aisément à pied. Bon évidemment, il faut quand même aimer la marche !
Ma rando urbaine est essentiellement conçue pour explorer la ville de l’extérieur en une journée. Vous respirerez ainsi l’atmosphère de ses quartiers authentiques et pittoresques, tout en admirant la beauté de ses édifices de styles différents.
Elle mérite pourtant qu’on s’y attarde. Son offre culturelle et artistique, accessible toute l’année, est considérable. Je vous suggère donc de prévoir deux jours pour la découvrir sans vous presser et visiter ses musées, ses églises ou ses expos.
Durant ce parcours, vous déambulerez sur les trois places emblématiques de Brescia et l’ancien quartier médiéval du Carmine, puis vous grimperez sur le mont Cidneo où domine son imposante forteresse et vous traverserez le site archéologique romain.
On commence donc notre balade par ces superbes places. Trois points de rencontre qui se distinguent complètement par leur architecture.
La Piazza Vittoria
La première, la Piazza Vittoria, est impressionnante par sa dimension et sa géométrie.
Inaugurée en 1932, elle en impose avec ses immenses édifices de style rationaliste (typique de la période fasciste) qui lui confèrent un aspect austère. Le Palazzo delle Poste (La poste) est particulièrement remarquable par ses dimensions. De même, le Torrione, l’un des premiers gratte-ciels d’Italie, la domine de ses 60 mètres de haut. Une curiosité : l’Arengario, cette tribune en marbre rouge de Tolmezzo, où sont gravés les grands moments de l’histoire de Brescia.
Elle représente un point névralgique du centre-ville avec ses commerces situés sous les arcades, sa station de métro et son parking souterrain. Vivante, elle accueille divers événements durant l’année.
À proximité de la poste, sous la Torre della Revoluzione (celle avec l’horloge) s’ouvre un passage dans lequel un rhinocéros suspendu éveille la curiosité des visiteurs et interroge. Il s’agit d’une statue réalisée par l’artiste Stefano Bombardieri qui évoque le poids du temps suspendu. De là, vous pénétrez dans les anciens quartiers médiévaux.
En suivant à gauche la Via X Giornate, vous atteindrez la Piazza Paolo VI (la place Paul VI).
La Piazza Paolo VI
Cette place ravissante incarnait, avec le Broletto et ses deux cathédrales, les pouvoirs civils et religieux au Moyen Âge.
Son originalité, ce sont ses deux lieux de culte : le Duomo Vecchio et la cathédrale Santa Maria Assunta, d’incroyables trésors architecturaux. La « vieille cathédrale », de forme cylindrique, représente un véritable joyau de l’art roman. C’est une pièce unique en Italie. Ornée de fresques, elle accueille des œuvres de grands artistes, mais surtout le Trésor des Saintes Croix (Tesoro delle Sante Croci), de précieuses reliques.
La « cathédrale nouvelle », au centre de la place, arbore sa majestueuse façade baroque en marbre Botticino. Érigée sur une ancienne basilique en 1604, sa construction débuta en 1600 et s’éternisa jusqu’en 1825. Son intérieur est luxueux avec ses chapelles finement décorées. Son dôme, qui culmine à 80 mètres, est le 3ᵉ plus grand d’Italie.
Elles respectent toutes les deux des heures d’ouverture différentes. Le Duomo Vecchio est ouvert du lundi au dimanche de 9 h 30 à 18 h. En revanche, le Duomo Nuovo, du lundi au vendredi de 7 h à 18 h 45. L’ouverture est prolongée jusqu’à 19 h 30, les samedis, dimanches et jours fériés.
Cette place est vraiment agréable et très fréquentée à certaines heures. Au rez-de-chaussée des palais, les terrasses de cafés accueillent locaux et visiteurs pour un apéritif ou un petit-déjeuner en famille, comme le veut la coutume le dimanche matin dans le nord de l’Italie. Profitez, vous aussi, de cet endroit enchanteur avec ses magnifiques fontaines pour siroter le Pirlo, l’apéritif local ou un bon cappuccino con brioche (un cappuccino avec un croissant ou toute autre délicieuse viennoiserie), selon vos goûts.
Soyez curieux et aventurez-vous dans les ruelles et les cours intérieures de la vieille ville, autour de la place.
Le secteur regorge aussi de restaurants. Vous pouvez donc organiser votre matinée pour déjeuner dans les ruelles adjacentes à la place. Personnellement, j’avais sélectionné « La Locanda dei Guasconi » (l’Auberge des Gascons), un nom qui sonne français et qui rappelle le siège de Brescia par les troupes de Gaston de Foix-Nemours.
Le décor de ce local aux murs en pierre vous plonge dans l’atmosphère d’une auberge médiévale. Sa cuisine locale est excellente et les prix sont très abordables.
Continuons notre visite vers la Piazza della Loggia, toute proche.
La Piazza della Loggia
Construite au XVe siècle sous la République de Venise, elle doit son nom au Palazzo della Loggia. Il héberge depuis sa construction les gouvernements municipaux. Siège de l’administration locale, ce superbe palais est ouvert au public du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h et le samedi de 9 h à 12 h 30. Vous pouvez donc y jeter un œil, sauf en cas d’évènements institutionnels particuliers.
En face, au-dessus des arcades, l’horloge astronomique, fixée sur sa tour, est un merveilleux travail d’horlogerie avec ses automates qui sonnent à toutes les heures.
Sur le côté, vous noterez le palais Monte di Pietà Vecchio, composé de deux bâtiments séparés par une galerie qui conduit à la Piazza Vittoria. Sur ses parois, vous lirez des inscriptions remontant à l’époque romaine.
Cet endroit calme et fascinant est idéal pour se poser aux terrasses des cafés, le temps d’un déjeuner ou d’un expresso, et s’imprégner de cette beauté environnante.
Sortons des sentiers battus et continuons notre balade vers un quartier moins connu, pittoresque et authentique.
Le quartier médiéval du Carmine
Un coin historique de Brescia qui a conservé son authenticité avec ses ruelles étroites, ses petites places, ses maisons médiévales et ses palais. Il se distingue également par une présence importante de monastères, autrefois très puissants, et d’églises, dont celle du Carmine, qui donne au quartier une forte identité culturelle et religieuse.
Durant des siècles, il a été un centre économique majeur. Les commerçants et les artisans avaient ici leurs lieux de travail et leur résidence. Les canaux permettaient d’alimenter les moulins et de transporter les marchandises. Ils ont été enterrés depuis.
La révolution industrielle a amorcé le déclin du quartier avec la fermeture progressive des activités, jusqu’à devenir malfamé au XIXe siècle. Aujourd’hui revalorisé, il a retrouvé sa vocation commerciale et artisanale avec ses commerces et ses ateliers. Devenu multiethnique, il est fréquenté par les étudiants la journée, tandis que le soir, il s’anime avec ses nombreux bars et restaurants.
Depuis la Piazza Loggia, dirigez-vous vers le Largo Formentone. Continuez le long du Corso Mameli qui mène sur le Corso Garibaldi. Dans ces rues commerçantes se côtoient des magasins en tout genre : allant des commerces ethniques aux petits magasins de vêtements à bas prix en passant par des enseignes de vêtements de marque et des commerces alimentaires.
À l’intersection de la Via Pace, vous verrez la Torre della Pallata, haute de 31 mètres. Construite au XIIIe siècle à proximité des remparts, elle contrôlait l’une des portes qui accédait à la cité fortifiée. Le clocher et l’énorme fontaine datent des XVe et XVIe siècles.
Continuez quelques mètres sur le Cours Garibaldi, puis tournez à droite Via Marsala, plus loin encore à droite Via Capriolo, continuez jusqu’à croiser la Via delle Medaglie. Tournez à gauche et poursuivez jusqu’à la Contrada del Carmine. Tournez à droite et continuez jusqu’à l’église Santa Maria del Carmine. Elle mérite vraiment qu’on s’y arrête. Sa façade en briques très simple cache des merveilles artistiques.
Reprenez ensuite votre chemin jusqu’à la Via San Faustino. Prenez le temps de regarder autour de vous pour découvrir les maisons anciennes et les vicoli, ces ruelles étroites pittoresques et pleines de caractère, notamment Rua Sovera.
En prenant à gauche, la Via San Faustino mène Via del castello. Vous commencerez alors à monter vers la forteresse longeant la rue principale. Vous laisserez ensuite le trottoir pour emprunter le chemin du Parc du château. En 15 min, vous serez devant l’entrée principale. Avant, faites une petite halte sur l’esplanade pour admirer la cité d’en haut.
La forteresse de Brescia
Cet énorme système défensif, construit sur le mont Cidneo par la famille Visconti au XIVe siècle et agrandie au XVIe siècle sous la domination vénitienne, est le symbole de Brescia. Érigé pour défendre la ville, il n’a jamais été une résidence.
Ouvert toute l’année, le château est avant tout un parc public depuis le début du XXe siècle. Son entrée est donc gratuite. Vous y découvrirez ses remparts, ses bastions et ses passages secrets. Ses anciennes bâtisses abritent deux musées et des salles d’exposition.
La maquette ferroviaire avec les trains électriques miniatures
Dans la cour du château, deux salles d’exposition (l’une est fermée pour travaux actuellement) hébergent des maquettes de trains miniatures circulant au sein de paysages reproduits minutieusement.
Aussi, un grand nombre de modèles de locomotives et de wagons de 1920 à nos jours sont visibles dans les vitrines.
Ce lieu entretenu par un groupe de bénévoles passionnés enchantera petits et grands. Ces salles ne sont généralement ouvertes que le dimanche.
La locomotive grandeur nature qui voyageait entre Brescia-Edolo n’est pas visible en ce moment, car elle est en restauration.
La Strada del Soccorso
Ce passage souterrain permettait de fuir en cas de siège. Vous pouvez l’emprunter pour sortir du château. Son entrée se trouve sur le bastion San Faustino et il débouche via Pusterla dans le Parco della Montagnola.
L’association « Speleologica Bresciana » organise des visites guidées dans les passages secrets et les entrailles du château.
Pour finir sur le bastion San Marco, se dresse le premier Observatoire astronomique public d’Italie.
À la fin du passage souterrain de la Strada del Soccorso, un joli sentier traversant un jardin vous conduit Via della Pusterla. Cette rue longe les vignes centenaires du vignoble urbain Pusterla, l’un des plus anciens d’Europe, planté sur les flancs du château.
Longez le mur d’enceinte du château et les vignes jusqu’à la Via Turati. Traversez les jardins sur votre droite pour accéder Via Avogrado. Remontez-la jusqu’à l’intersection avec la Via Piamarta (sur votre gauche), une rue pavée qui vous conduit Via dei Musei, dans la zone archéologique. En continuant la Via dei Musei, vous revenez au point de départ du parcours.
Pour éviter de faire le grand tour, vous pouvez retourner sur vos pas après avoir traversé le passage souterrain et sortir du château en utilisant le même parcours que vous avez fait précédemment. Comptez environ une heure à l’intérieur de la forteresse et 2 heures pour le tour complet.
Les musées à voir à Brescia en deux jours
Avec plus de temps, vous pouvez intégrer à cet itinéraire une visite de musées ou d’expositions. Je vous propose de le découper en deux jours comme suit :
• Le premier jour sera dédié aux places et à la visite du site UNESCO : le musée Santa Giulia et le parc archéologique romain.
• Le second au quartier Carmine, au château et aux musées du Risorgimento et des Armes Luigi Marzoli, ou encore à la pinacothèque et au musée Millemiglia.
Bien entendu, ce n’est qu’un conseil. Vous êtes libre de planifier votre séjour selon vos envies et vos centres d’intérêt.
Le musée Santa Giulia et le parc archéologique romain
Un complexe fascinant et exceptionnel de 14 000 mètres carrés, inscrit au patrimoine de l’UNESCO depuis 2011 dans la série : les Lombards en Italie, les lieux de pouvoir (568-774 après J.-C.) Vous trouverez tout au long du parcours des collections de la préhistoire jusqu’à nos jours.
Le musée San Giulia
Dans le musée Santa Giulia, la basilique lombarde de San Salvatore et l’oratoire roman de Santa Maria in Solario vous présentent leurs somptueux trésors : la Lipsanothèque, un reliquaire en ivoire et une pièce d’orfèvrerie incroyable, la croix de 1,50 mètre, incrustée de 212 pierres précieuses, offerte au monastère par le roi lombard Desiderius. Elle était utilisée pendant les processions.
Je voudrais apporter une précision au terme « lombard », qui est la seule traduction de deux mots italiens : « longobardo » et « lombardo ». Le premier renvoie à ce peuple qui a régné deux cents ans dans la péninsule, tandis que le second désigne les habitants actuels de la Lombardie.
Ce qui fait son originalité, c’est l’enchevêtrement des édifices romains et du complexe religieux de San Salvatore-San Giulia. Deux habitations romaines (du 1er et 3e siècles ap. J.-C.) apparaissent donc au sein de ces vestiges architecturaux du Moyen Âge.
Le parc archéologique
Juste à côté du musée, le parc archéologique est le plus grand site connu dans le nord de l’Italie.
Le corridor Unesco, long de 1 km et accessible gratuitement, relie le secteur du Capitole au vaste complexe de Santa Giulia. Il guide le visiteur dans l’histoire de Brescia, de l’Antiquité à la Renaissance.
L’entrée dans le parc archéologique est payante. Vous y verrez le Forum, le Capitole, le sanctuaire républicain, le théâtre antique et la basilique romaine.
À l’intérieur du musée, une nouvelle section romaine riche en vidéos et en installations multimédias permettra aux amateurs de cette période d’en savoir plus.
Comptez au moins deux heures trente pour votre visite, facilitée par un guide multimédia que vous pourrez télécharger dans votre téléphone portable grâce à un QR code.
Le site est ouvert tous les jours, de 10 h à 18 h du 1er octobre au 31 mai et de 10 h à 19 h du 1er juin au 30 septembre.
Il est nécessaire de réserver la visite de la zone archéologique, car elle est restreinte. Commencez donc par celle-ci, elle dure environ 40 min, et poursuivez librement votre découverte dans les autres zones d’exposition du site monastique.
Le billet combiné à 19 € permet de visiter les 4 musées de la ville (le musée Santa Giulia, la pinacothèque Tosio Martinengo, le musée du Risorgimento Leonessa d’Italia, le musée des Armes Luigi Marzoli) et l’aire archéologique.
Si le site archéologique ne vous intéresse pas, vous pouvez acheter un pass pour les 4 musées seulement. Le musée Mille Miglia, régi par une association, ne manquera pas d’attirer les amateurs de voitures d’époque.
Les autres musées intéressants de Brescia
Le musée du Risorgimento Leonessa d’Italia
Un musée interactif qui retrace l’histoire du Risorgimento à Brescia. Des peintures, sculptures, drapeaux, uniformes et divers objets illustrent ces événements historiques qui se conclurent par l’unité italienne.
Le Museo delle Armi Luigi Marzoli
Une importante collection d’armures et d’armes luxueuses est exposée dans le donjon de la Rocca. Dans les deux cas, l’accès est payant.
La pinacothèque Tosio Martinengo
Les pièces du Palazzo Martinengo da Barco affichent des peintures qui couvrent les périodes allant du XIVe au XIXe siècle. Vous pourrez y voir des œuvres de Raphaël, Lorenzo Lotto, Giacomo Ceruti, Canova et Hayez. Les peintres locaux de la renaissance, Savoldo, Romanino et Moretto, sont également bien représentés.
Les salles d’exposition sont décorées de remarquables objets d’art décoratif.
Le Museo Mille Miglia
L’ancien monastère S. Eufemia est un cadre magnifique pour accueillir des voitures d’époque.
Vous serez accompagné par un audioguide dans les différentes sections du musée qui présentent des véhicules de 1927 aux années 60. Des vidéos, des posters, des pompes à essence et d’autres objets vous feront retrouver l’ambiance de ces belles années.
Ces voitures roulent toujours et sont les protagonistes de la course Millemiglia.
Il est ouvert tous les jours de 10 h à 18 h. Le billet coûte 10 €.
Conclusion
Voilà, j’espère vous avoir persuadé, avec ce tour d’horizon de l’immense patrimoine artistique et architectural de Brescia, qu’elle est une destination incontournable pour quiconque souhaite explorer la richesse culturelle de la Lombardie, loin de la foule.
Brescia est plus qu’une étape, c’est un voyage au cœur de l’art et de l’histoire italienne.